« Vous êtes venus voir un spectacle, et nous, nous sommes venus pour vous raconter une histoire. » L’Incroyable histoire de Jérémy Fisher – m.s. Michaël Vessereau (Boulègue Production)
Une tradition ancestrale
De tout temps, nous avons raconté des histoires. Tradition ancestrale, orale ou écrite, les histoires se passent de bouche à oreille, et traversent les siècles. Depuis l’expérience utérine, le fœtus, futur bébé entend la voix de sa mère (lui) raconter, (lui) parler, il entend les sons, les sonorités, il ressent l’expérience sensorielle de la parole. Dès lors, l’âme et le corps se rejoignent, les sons et les mots ne faisant qu’un, dans un partage total et entier.
C’est pour cela, sûrement, que nous aimons tant qu’on nous raconte des histoires. L’attention que le (ra)conteur propose à son auditeur est unique, inédite. Une bulle se crée entre celui qui dit et celui qui écoute. Les mots résonnent dans la bouche du conteur, les images se forment dans le regard de l’auditeur. La voix, les vibrations de la voix apaisent celui qui parle et celui qui écoute. Et ce, quelque soit son âge.
C’est pour cela que lire des histoires à voix haute n’est pas juste un loisir ou un moment de détente. Raconter des histoires est nécessaire pour le développement du langage du jeune enfant, nécessaire pour l’apprentissage de l’écriture, pour l’enrichissement du vocabulaire, pour la gestion des émotions, pour le développement de l’imaginaire, indispensable au bon développement psychique de l’enfant et de l’adulte.
« Raconter des histoires, c’est jeter un pont entre ce qui est établi et ce qui est possible », écrit J. Bruner dans son ouvrage « Pourquoi nous racontons-nous des histoires ? »
Nous souhaitons ici, avant tout, vous raconter des histoires. Et nous vous proposons, dès à présent, de construire, ensemble, un nouveau monde des possibles.